« Comme l’écrit Michel Pastoureau dans son Dictionnaire des couleurs de notre temps, « une couleur qui n’est pas regardée est une couleur qui n’existe pas ». S’il faut la regarder pour qu’elle existe, alors, plusieurs marques ont réussi à non seulement donner vie aux couleurs mais surtout à les transformer en symboles vecteurs de leur identité. À tel point qu’aujourd’hui lorsque l’on pense à certaines couleurs on les associe quasi simultanément à des marques : rouge Louboutin ou Ferrari, jaune Guy Cotten, orange Hermès… Mais une marque peut-elle réellement s’approprier légalement une couleur, dans ce monde où tout est image ? »